lundi 25 février 2013

Péripéties de Dark Angels Space Marines

Dimanche soir, enfin un peu de temps chill, j'en profite pour commencer mes figurines Warhammer.  Je vous mets en contexte : depuis quelques mois j'ai un "craving" de peinture.  Mais les toiles, ça ne me tente plus, j'avais envie de figurine comme dans le bon vieux temps! Mais quand je me suis mise à la recherche de ça, je n'ai pas trouvé.  Je me suis donc tourner vers la céramique.  Résultat : déçue.  C'est trop gentil, trop polie, trop mignon.  Ca me prenait du "Bad Ass Stuff".  

Jeudi dernier, en plein magasinage de filles, qu'est-ce que je vois dans une allée perdue : un Game WorkShop! Ma copine ne comprends pas pourquoi je m'énerve, mais écoutez, ça fait des mois et des déceptions que j'attends ça! Je rentre en trombe dans la mini boutique aux allures de sous-sol de cégépiens geek et sympathique. Demande beaucoup trop innocemment au 3 dudes qui sont, soit en train de jouer à des boardgames avec figurines, soit en train d'en peindre, s'ils en vendent qu'on peut faire nous-même.  Le dude me regarde avec des yeux qui demande : "tu me niaise?" Voyant que je suis figée à attendre impatiemment sa réponse avec tout l'espoir d'un enfant à Noel il me répond : "On ne vend que ça, tous les murs en sont remplis..."  

Ca y est, la joie.  Je prends un kit complet de départ (difficile de choisir entre des orcs, des elfs ou des marines), je me fou du prix, je les veux.

Depuis, l'attente avait été douloureuse, j'avais des plans, il fallait attendre d'avoir une plage de temps suffisante. Dimanche. Et voici voilà comment s’est déroulée ma première soirée tant attendu d'assemblage et peinture de figurine Warhammer 40K.

Premièrement, je m’ouvre un drink, je m'installe dans mon atelier et part Willow.  Parce que oui on s’entend, ça prend une ambiance.  Et quoi de mieux qu'un bon vieux classique fantastique!


Je déballe le tout et déjà... oups : c'est moi ou, y a un des pots qui n'a pas d'étiquette!?  Ce n’est pas la fin du monde, il n'y a qu'un vert dans le kit de départ. Mais quand même, je crois que dans cet "art" le nom des couleurs est quand même important... donc un peu déçue.  Mais bon, oubliez ca de me décourager, je suis beaucoup trop motivée et enthousiaste.  Alors je continue, on déballe le reste.

C'est génial il y a des instructions et tout, parfait pour les débutante comme moi.  Il faut détacher les pièces, c'est fait. Ensuite il faut assembler les pièces simplement en les « clippant » les unes dans les autres.  Mais euh... ça marche pas pentoute.  Mes pièces à moi sont totalement lousse les unes dans les autres... Je fais quoi?! Je fouille chez moi et tout ce que j'ai c'est de la colle à tissu.  Tant pis j'essaie. Fail.




ZUT!!!
Je veux peinturer mes figurines! Ok il faut sortir de mon pyjama, faire patienté mon drink au frigo et foncer au magasin avant que ça ferme pour de la colle contact pour plastique.  


Done.

Je reviens, fière de ma persévérance et munie en plus d'un jolie exacto de précision.  Outillée la mademoiselle! À l'attaque.  Je mis remets donc, assemblage de pièces, mini goute de colle par ci par là et le tour est jouer tout tient! Made it! Joie.

Étape critique, la base de peinture.  Il faut selon le guide appliquer le « Abaddon Black ».  Ça va être difficile… yen a pas dans la boite! Je crois que c’est une boite faite exprès pour les gens trop motivés, ça valide que peu importe, t’es assez dedans pour aller jusqu’au bout!

Je vais discuter avec mon ami Internet, super gentil le dude, et il me dit que cette couleur a été remplacée par le « Imperial Primer », parce que vous savez bien que s’il n’y avait eu qu’un noir dans la boite la déduction aurait été facile, mais non il y en a 2!


Je me lance, mini pinceau de Barbie à la main, je rends tous mes Space Angel Marine super Bad Ass en black!  Ca l’air de rien là mais, ça prend du temps tout ça, assembler, coller, peindre mes 5 figurines : environ 3 heures.  Mais trop de fun, c’est agréable, ça se fait en écoutant des classiques et le résultat est Kick Ass assez pour que t’aies le gout de les mettre en démo dans ta biblio! Happy.


Sur ce, la suite dès que j’ai un peu d’autre temps à moi parce que le résultat est vraiment pas là, plein d'autre cool couleurs à appliquer! Je vous reviens avec les autres péripéties qui me seront inévitablement arrivée et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires ou à partager vos expériences avec ce genre d’art.  Je prends aussi volontiers les conseils!

<- Petit clin d'oeil à la boutique de gentils personnages!









PS : Pour ceux qui aurait des commentaires sur mon français ;)  Je vous assure que je fais des efforts et que pour mes nouvelles importantes je demanderai de l’aide! Mais pour ces articles, c’est juste de moi à vous sans chichi! Merci de votre compréhension. 








dimanche 13 janvier 2013

Trop de mots


Quand j'ai eu le mandat d'écrire une courte nouvelle littéraire au sujet libre j'étais emballée.  Enfin je pouvais mettre mes idées à moi, faire quelque chose qui me ressemble.  Je me suis alors demandé si j'y allais avec du fantastique (que j'adore) ou du gore/horreur (qui vient me chercher dans les tripes)... 

Et un matin, je me suis réveillé avec cette idée : ce sera les 2. Une jolie histoire dégoulinante dévènements sanglants! Oui! Voilà c'est tout moi.

Bref ça y était, je me lançai.  Quelques heures plus tard, bien enflammée dans mon écriture, je me rends compte que je ne sais pas à combien de mots j'en suis.  La limite de mon projet étant de 2000 mots.  Mais en commençant, 2000 mots ça semblait immense.   Je demande à Word, il me répond en riant aux larmes : Tu en es à près de 4000 mots! Là, je fige.  J'en étais à peine à l'action.  Comment allais-je réussir à transmettre cette aventure gore en si peu de place?!

Après recherche et discussion sur ce qu'est une courte nouvelle, je compris alors qu'il me fallait couper court sur les contextes, descriptions et dialogues pour y aller au minimum.  Puis lancer à la figure des lecteurs l'action principale et terminer le tout en ouverture.  Alors voilà ce que toute cette péripétie à donné.

Lire la nouvelle :
La malédiction de Bizom

J'ai vraiment adoré me prêter à cette exercice.  Je crois que mon imagination avait besoin de s'exprimer et que l'écriture lui en donne la possibilité.  Croyez-vous que je devrais vous livrer l'histoire complète de cette aventure épique de Lee? Est-ce que la lecture de ce texte vous rends curieux de ce qui va se passer, de qui est Lee et s'il parviendra à sauver la forêt de Mesral?


samedi 12 janvier 2013

La malédiction de Bizom


Aujourd’hui le soleil entre à plein rayons par l’œillère de mon nid. Étant donné que nous sommes déjà au début de l’automne, ce petit moment de chaleur est précieux pour le simple lièvre brun que je suis. Bientôt, je considèrerai les sorties extérieures à reculons, mais pour l’heure, une promenade s’impose pour profiter de cette belle température. Je me regardai dans ma petite glace près de la porte avant de sortir. Mes longues oreilles brunes avec leur petit bout noir semblaient à leur place et mon petit museau encadré de ses moustaches aussi. Je ne suis pas moche pour un lièvre, enfin je crois. Mais je préfère tout de même être seul, c’est plus simple. Je suis calme, routinier et ordonné et je veux garder ma vie ainsi. J’enfilai donc ma petite écharpe rouge et une longue patte poilue après l’autre, je sortis de mon nid douillet.

Le cœur me fit trois tours! Quelle ne fut pas ma surprise de tomber nez à nez avec une tortue! Pas n’importe laquelle, le sage Namo, conseiller de toute la forêt de Sylva. Ma surprise fut entre autres causée par son allure, notre conseiller semble aussi vieux que la forêt elle-même. Chaque centimètre de sa peau verte et rugueuse semble ciselé de sillons creux. Ses petits yeux orangés sont à peine visibles sous les replis infinis de ses immenses paupières, c’est donc toujours un peu difficile de savoir s’il vous regarde. C’est la première fois que je le rencontre. Je l’ai vu de loin aux côtés de notre gardienne à la grande fête du printemps, mais sans plus, on s’entend, je ne suis personne. Un animal parmi tant de mammifères de cette grande forêt. Mais là, le Conseiller était sur le pan de ma porte. Juste là à 10 centimètres de mon nez, comment ne pas sursauter!

- Est-ce que mon âge me rend aussi affreux que la peur dans vos yeux semble le dire, mon cher ami?

Ce furent les premiers mots que m’adressa la vénérable tortue, un des personnages les plus respecté que je connaisse, imaginez ma gêne. Une chance que les lièvres ne rougissent pas, parce que ma fourrure serait devenue écarlate.

- Je... euh... je vous demande pardon grand Namo, c’est la surprise, je ne m’attendais pas à voir quelqu’un sur le pan de ma porte.

Bon, ce n’était pas parfait, mais j’avais au moins réussi à faire une phrase complète ce qui m’impressionnait moi-même.

- Je vous taquine pauvre Lee, je ne voulais en rien vous effrayer en vous surprenant ainsi, mais l’heure n’est pas à la discussion bon-enfant. Je suis ici avec pour mandat de vous confier une des plus importantes quêtes qui puisse être donnée.

Je l’invitai donc à entrer, non sans gêne de la simplicité de ma demeure exposée aux yeux d’un si légendaire personnage. Il m’expliqua donc la raison de sa présence. Nous vivons dans la contrée de Mesral, contrée qui compte principalement notre forêt qui est bordée d’une série de montagnes. La plupart des habitants de notre région sont concentrés dans la forêt pour la nourriture et la protection. Depuis bientôt mille ans, m’explique-t-il, la balance entre la vie et la mort est maintenue par l’énergie de l’arbre de la vie, dont l’incarnation vivante est notre gardien. En ce moment, c’est plutôt une gardienne. Nous avons tous la chance de la contemplez une fois l’an aux fêtes du printemps ou elle nous souhaite tous la paix, l’amour et la vie pour l’année à suivre. La gardienne semble hors du temps et hors des races animales. Elle est splendide avec ses longues oreilles semblables aux miennes surmontées de cornes allongées et recourbées telle celle des boucs. Son museau semble celui d’un loup, le haut de son corps est semblable à un aigle avec des serres aux pattes avant et le bas de son corps est un mystère puisque toujours recouvert de jupes sombres de plusieurs épaisseurs de tissu. 

Donc depuis mille ans, tout va pour le mieux et les gens comme moi dont l’espérance de vie tourne autour de 100 fois moins il est difficiles de constater s’il y a des changements sur une longue période. Bref, Namo m’initia au cycle de renaissance de la forêt. De ce que je compris, l’arbre de la vie, qui est la source de la balance bien équitable entre la vie et la mort à absolument besoin d’un gardien. Celui-ci naît du cœur de l’arbre de la vie tous les mille ans. Nous sommes donc en période de renaissance. Par contre, en ce moment, les ingrédients requis pour le rituel ne sont toujours pas réunis et le temps commence à presser. La renaissance devait avoir lieu seulement dans 2 saisons, mais l’arbre semble déjà faiblir, la balance est corrompue ce qui a causé la malédiction qui se répand vraiment très vite sur les êtres vivants de la forêt, la malédiction du Bizom. Cette malédiction est un risque que court la contrée tous les millénaires à l’approche de la renaissance, mais elle ne s’est jamais manifestée si tôt et si puissante. Elle est contagieuse et se repends de manière exponentielle, il est donc urgent d’agir.

Jusque-là, tout allait bien. J’étais entièrement d’accord, il fallait agir pour le bien de la contrée, je comprenais l’enjeu et aussi mieux l’histoire de la forêt et du gardien. Par contre, j’étais totalement perdu quant au pourquoi la vénérable tortue se trouvait-elle dans mon gîte en ce matin ensoleillé d’automne. Et pour être honnête, je me doutais que la réponse à cette question allait me déplaire.

Le sage marqua une pause, il semblait lire le questionnement dans mes petits yeux sombres et attendre que je pose moi-même les questions. Mais verbaliser les questions c’était aussi provoquer les réponses, le voulais-je vraiment?

- D’accord, je comprends mieux notre histoire et le périple très sérieux dans laquelle les gens de la contrée ce trouve, mais, avec tout le respect que je vous dois, que faite vous chez moi grand sage?
- C’est très simple mon très cher Lee. Il n’y a qu’un seul être dans la forêt qui puisse rassembler les ingrédients du rituel et il se trouve que pour ce millénaire… c’est toi.
Je ne pus m’empêcher.
- Pardon? Comment un simple lièvre aussi petit et insignifiant que moi peut-être chargé d’une telle mission? La contrée est remplie de loups à l’agilité incroyable, d’ours à la force et au courage redoutables et de combien d’autres animaux aux vertus beaucoup plus utiles et nombreuses que les miennes! Attendez… qui vous a dit que ce devait être moi? Assurément, cette personne vous a dupé et désire la perte de la contrée. Voilà, c’est la seule explication possible.
- La gardienne elle-même transmet qui doit être l’envoyé. Tu peux allez la voir pour lui dire qu’elle s’est trompée si tu veux.

Non, définitivement, je ne me voyais pas aller argumenter avec la Gardienne. Je ne comprenais même pas mon audace de discuter les dires de Namo. Je tentai tout de même une dernière fois.

- Vous êtes bien certain?
- Aussi certain que je dois protéger à tout prix la vie mon ami.

J’étais à ce moment convaincu que bientôt j’allais me réveiller confortablement sur la paillasse de mon gite, mais la tortue reprit.

- Le rituel requière 3 éléments, mais seulement 2 sont à toi de quérir. L’eau pure de la cascade des ours noirs qui doit être recueillie dans l’outre magique que voici et le fruit qui pousse au sommet de la cime des arbres géants du Nord. Tu dois partir maintenant car il te faut être à l’arbre de la vie avec ces éléments dans 3 nuits. Et saches le Lee, quand la mort à prit un vivant, on ne revient pas en arrière. Il te faudra défendre ta vie, et ce, en donnant le repos aux infectés. Tu auras besoin de courage et d’ingéniosité.

Sur ce, il se leva et me quitta sans que j’aie pu ajouter un traître mot. J’avais le sang glacé dans les veines. Ne venait-il pas de me dire que je devais partir de ce pas pour une aventure, tout l’inverse de ma si précieuse routine simpliste, et ce, en urgence et avec pour risque de me faire tuer? J’étais sous le choc. Seule l’outre entre mes mains me confirmait que je n’avais pas rêvé. Je devais sortir respirer de l’air, car j’étais clairement en train d’en manquer.

C’est alors que je vie approcher Pika sur la route, la gentille hérissonne qui vie prêt de chez moi et qui se trouve à être une des meilleures herboristes que je connais. Parfait j’avais justement très envie de parler à quelqu’un. Je la regardai approcher, elle fixait beaucoup le sol en marchant vers mon logis en claudiquant.

- Tout va bien Pika?

Elle émit un son étrange, guttural, je crus alors qu’elle devait être en train de s’étouffer sur un fruit. Pika est plutôt gloutonne, surtout à l’approche des temps froids. J’accélérai alors pour aller à son secours, mais quand elle leva son museau vers moi, je me figeai. Ce que j’avais sous les yeux n’était plus Pika. Son œil droit était tout blanc et sur le point de sortir de son orbite. Elle avait les babines totalement retroussées ce qui mettait en évidence ses petites dents pointues qui étaient, comme son museau, couvertes de sang dégoulinant. La fourrure du devant de son corps était aussi rouge que son visage et semblait y avoir d’accroché des restes que j’avais la nausée à regarder. La peur s’empara de moi, les paroles de Namo repassèrent en flash dans ma tête, la malédiction de Bizom. C’est à ce moment qu’un morceau d’intestin tomba de son pelage. Je pris mes pattes à mon cou et couru dans mon nid en claquant la porte derrière moi. Je l’entendis traîner ses pattes jusqu’à la porte et elle se mit à gratter des griffes en faisant des sons de plus en plus insistants. Puis un gros bruit humide retenti sur ma porte comme si on venait d’y frapper avec une masse, mais que quelque chose c’était interposé, quelque chose de mouillé.

- Lee! Lee, ça va? C’est mort tu peux ouvrir il n’y en a pas d’autre en vue.

C’était la voie de Jinx la loutre qui vient parfois acheter des herbes à Pika. J’ouvris lentement et le vis avec une pelle à la main, couverte de sang et de reste animal. Mes yeux se posèrent sur le sol et ce que j’y vis me fit tourner la tête. Je sautai par-dessus les restes de Pika, la tête explosée sur ma porte, pour aller livrer mon déjeuner au buisson le plus près. Une fois que la terre arrêta de tourner trop vite, Jinx m’expliqua que quand il est arrivé chez Pika il y a trouvé les restes de son mari partout dans la cuisine. Il s’est donc mis à la recherche de l’herboriste, inquiet pour elle, pour se rendre compte qu’elle était chez moi en train de tenter de m’infligé le même sort qu’a son mari.

J’étais terrorisé. Que se passait-il donc? Mais je le savais, on venait clairement de m’en informer. Je transmis donc l’information à Jinx. Il me dit qu’il aurait aimé m’accompagner, et moi donc, Jinx est beaucoup plus courageux que moi, mais sa femme et ses enfants étaient chez lui au lac. Si la malédiction était aussi grave que je venais de l’en informer, il devait repartir vers eux et je comprenais tout à fait. Il me souhaita bonne chance en me suppliant de partir tout de suite pour nous éviter l’horrible sort de Pika. Nous nous serrâmes dans nos bras et il reparti en courant avec les mouvements de dos ronds que seules les loutres ont.

Je me retrouvai seul devant mon nid, si douillet et accueillant moins d’une heure plus tôt, transformé en bain de sang. Je pris la décision de voir les infectés seulement comme des animaux morts-vivants et non plus comme les gens qu’ils étaient, sinon j’allais assurément mourir moi-même prochainement ou perdre la raison. Je repassai donc par-dessus les restes du mort-vivant qui gisaient sur mon perron pour entrer et prendre mes affaires. Des vêtements, de quoi faire du feu, un peu de nourriture et la dague antique de ma famille, que je n’avais jamais envisagée comme une arme réelle. Et, le cœur lourd, je pris la route… pour nous sauver tous.

   (inspiration visuel)